Quand nous évoquons l’
art abstrait chinois,
Chu Teh-Chun sera toujours cité. Il a fait de sa passion un moyen de transmission de savoirs, de connaissances, mais aussi de la culture. D’origine chinoise, il a par la suite immigré en France où il a pu exercer tranquillement. C’est un artiste peintre contemporain et multiculturel.
Une brève aperçue de la vie de Chu Teh-Chun
Né le 24 octobre 1920 dans une province de la Chine, il est le cadet d’un médecin. Il a fait ses études à l’école des Beaux-arts de Hangzhou vers 1935. Il a dû apprendre la peinture occidentale, par lui-même, car son école n’enseigne que la peinture chinoise. Quand la guerre sino-japonaise éclata, il a commencé comme professeur-assistant, et professeur titulaire dans l’université de Nankin. Il immigra vers la France en 1955. Elle devint son pays d’adoption. Il n’a pas oublié les
techniques de peinture chinoise. D’ailleurs, les créations de l’artiste reflètent ces techniques que ce soit en peinture ou en calligraphie.
Quelle expression artistique a-t-il utilisée dans ses réalisations
Il appliquait l’
art abstrait, un mouvement pictural qui laisse libre l’inspiration, la spontanéité dans son art. Il a choisi le paysagisme abstrait qui a été son style de prédilection depuis ses études en Chine jusque dans son atelier à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. Le peintre réalisa plus de 500 aquarelles de paysages du « Lac de l’Ouest » en utilisant les techniques de peintures chinoises traditionnelles dans un premier temps. Formé à l’Académie des Arts en Chine, membre de l’Académie des Beaux-arts, il a préféré une
expression artistique qui ne cache en rien ses origines et qui ne délaisse pas son présent. Il a créé une « estampe » pour la Roseraie de Val-de-Marne, qui résume en tout sa personnalité.
Les œuvres de Chu Teh-Chun sont parmi les plus chères dans le monde de l’art
Les
tableaux signés par Chu Teh-Chun ont atteint une cote phénoménale dans le monde de l’art. Nous allons citer quelques-unes pour nous rappeler l’artiste qui il était. Sa peinture intitulée « Forêt Blanche » de 1997 s’était vendue à 60,02 millions de yuans chinois en 2012. En avril 2015, une vente d’une composition sans titre, organiser par la maison Besch à Canne atteignait les 744 000 euros. Une huile s’est vendue à 6 700 000 euros à Hong Kong chez Christie’s en 2013. Il n’y a pas que la vente qui le distingue, il y a aussi les expositions de son vivant jusqu’après sa mort.